l'inconnue de la Seine

Publié le par Henri Fleurion



morte vers 1880,  noyée.
Personne ne la reconnue à la morgue, 
son visage est si doux et si énégmatique qu'un masque sera fait. 
Le visage inspire vite les poètes: 
-Rilke:  
 "parce qu'il souriait de façon si trompeuse, comme s'il savait."
-Aragon: "
cette jeune morte belle éternellement"
-Supervielle: "
Elle allait sans savoir que sur son visage brillait un sourire tremblant mais plus résistant qu'un sourire de vivante."
Le masque meublera même bien des intérieurs bourgeois au début du XXème siècle.

Publié dans Femmes

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